La liaison Total s’est réunie pour trois jours d’échanges constructifs en présence des responsables fédéraux de la branche. Les participants ont évoqué l’actualité de leurs sites respectifs, avec quelques faits marquants.
En effet, la plateforme de Grandpuits (77) a été contrainte à un arrêt forcé suite à une fuite de brut sur le PLIF (pipeline Île-de -France), le 24 février dernier. Le redémarrage, conditionné aux autorisations administratives, ne devrait plus tarder.
Les investissements liés à la modernisation de la plateforme de Donges (44) sont tributaires du budget de l’État concernant le financement du détournement de la voie ferrée qui traverse la raffinerie. La CFDT est intervenue afin de faire accélérer le processus.
Enfin, la bioraffinerie de La Mède (13), avec une mise en service prévue en mai 2019, est confrontée à l’image négative de l’utilisation de l’huile de palme comme charge principale. L’huile de palme ne bénéficiera plus de l’exonération fiscale liée aux biocarburants en 2020. L’inquiétude est grandissante quant à l’avenir du site.
Malgré une actualité chargée, les participants ont pu débattre sur le pacte du pouvoir de vivre et sur les 66 propositions qu’il contient. En effet, l’une d’elles se répercute directement sur l’industrie pétrolière ainsi que sur notre dépendance actuelle aux énergies fossiles.
L’évolution du site Internet de la liaison (totalcfdt.com) a été présentée aux participants qui, tout en appréciant les directions prises, n’ont pas
manqué de proposer de nouvelles suggestions.
Par ailleurs, la fédération a invité les militants de Total à participer plus activement aux travaux fédéraux, notamment au sein du groupe Énergie et de la branche Pétrole.
